Vélos, mécatronique et livres, le parcours de Nikolaus
Vélos, mécatronique et livres, le parcours de Nikolaus
Toutes les histoires chez Antaes sont uniques, et Nikolaus ne fait pas exception à la règle ! Découvrez les passions et le métier de notre consultant dans son témoignage ci-dessous.
- Peux-tu nous présenter ton parcours ?
Quand j’étais enfant, je m’amusais beaucoup à réparer mon vélo, ce qui a fait naître en moi une passion pour la résolution de problèmes avec un minimum d’efforts, et m’a appris que j’étais doué pour les travaux manuels. J’ai donc décidé de faire un apprentissage de 3 ans en tant que mécatronicien après avoir terminé le collège. Mais le fait d’être exécutant technique ne répondait pas à mon besoin de plus. Plus de responsabilités, plus de défis à relever et plus de technologie de pointe – voilà ce qui m’a motivé à retourner à l’école et à obtenir le diplôme nécessaire pour entrer à l’université, puis à renforcer ma formation en mécatronique sur le plan théorique.
À l’issue du programme de maîtrise en mécatronique, j’avais acquis un bon bagage de connaissances. Des connaissances théoriques et des connaissances pratiques, qui sont toujours très utiles pour comprendre les questions qui sont soulevées par exemple dans l’atelier, mais qui trouvent leur source dans les processus d’ingénierie.
- Qu’est-ce qui t’intéresse dans ton travail ?
La principale raison pour laquelle je travaille en tant que consultant est mon besoin profond d’aider et de soutenir les gens. J’aime vraiment le fait de pouvoir traduire les besoins entre les hiérarchies grâce à mes diverses expériences avec différents types de collaborateurs.
La plupart des problèmes peuvent être résolus techniquement, mais souvent la résolution technique n’est pas le problème. Les attentes des personnes au sein des différentes entités ou départements, la communication en général, et la manière de se comporter au sein d’un projet sont essentielles.
Et c’est exactement ce qui m’intéresse et me fait avancer. Et en parallèle, je reste en contact avec la mise en œuvre technique.
- Est-ce que tu as un hobby en particulier ?
Ma passion actuelle est le vélo d’enduro et j’adore arriver exténué en bas d’une piste, c’est de la bonne fatigue. Je ne suis pas très porté sur la montée, mais c’est sûr… il faut aussi monter.
Cet été, la compétition « Megavalanche » a lieu, et je pourrai concourir aux côtés d’amateurs comme de coureurs professionnels. Je ne pense pas que je me qualifierai pour la finale, mais qui sait ? Passer un bon moment avec ses amis dans une région magnifique est l’objectif principal. L’objectif secondaire est d’arriver à la ligne d’arrivée sans se faire mal ou avoir une crevaison, plutôt que de finir classé à une certaine position.
- Y a-t-il des compétences que tu as acquises grâce à ton hobby que tu appliques dans ta vie professionnelle ?
Je ne parlerais pas de compétences, mais plutôt d’une « habitude ». L’habitude de se relever après une chute ou un accident, et de continuer dès que possible. Cela vous évite de vous bloquer sur le long terme. Il est tout à fait normal d’échouer, voire de se faire mal, mais aller de l’avant avec son idée et d’étendre ses compétences est le principal.
En outre, vous apprenez à faire confiance aux gens. Peu importe que vous participiez à un sport d’équipe ou non. Vous faites confiance aux gens pour vous apprendre quelque chose, et vous faites confiance aux membres de votre équipe. On apprend rapidement que les réalisations ne sont pas le fait d’une seule personne (soi-même) et que l’on est une petite lumière parmi d’autres sur la planète.
- Quel est le dernier livre qui t’a vraiment marqué ?
Daniel Kahnemann – Penser vite et lentement.
C’est un livre qui change la donne pour tout le monde, à mon avis. Indépendamment du domaine qui vous intéresse… La façon dont il décrit comment nous sommes biaisés et pourquoi nous agissons parfois comme nous le faisons est énorme… C’est un livre à lire absolument.